Perception des coûts et des forfaits sans fil

18 juin 2024

Comme les données sur l’indice des prix à la consommation (IPC) publiées par Statistique Canada le mois dernier l’ont révélé, les prix des services sans fil ont chuté de 26,6 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en avril. Si on retourne encore plus loin en arrière, on peut voir que les prix des services sans fil ont baissé de 32,5 % au cours des trois dernières années et de 49,5 % au cours des cinq dernières années.

Pour simplifier, on peut dire que les prix des services cellulaires ont diminué du quart en un an, du tiers en trois ans et de la moitié en cinq ans. (Les prix des services d’accès Internet ont également baissé de près de 10 % au cours de la dernière année, mais nous y reviendrons dans une autre publication.)

Il n’est donc pas étonnant d’entendre partout des témoignages de consommateurs heureux des retombées de ces chutes des prix.

Dans un nouveau sondage commandé par l’Association canadienne des télécommunications dont les résultats ont été publiés ce matin, Abacus Data rapporte que 86 % des Canadiens interrogés qui ont indiqué avoir changé de forfait de services sans fil au cours de la dernière année trouvaient leur nouveau forfait plus avantageux.

Le sondage a révélé que parmi ces répondants :

  • 63 % ont dit que leur nouveau forfait comportait les mêmes services, et souvent même plus, que leur ancien.
  • 17 % ont déclaré avoir obtenu, pour le même prix, des services et des fonctions qui ne faisaient pas partie de leur forfait précédent, que ce soit plus de données, une plus grande vitesse, une couverture plus étendue, des services d’itinérance ou des forfaits d’appels ou de messagerie texte internationaux plus généreux.

Au cours des dernières années, le secteur des télécommunications a joué un rôle clé dans la lutte contre l’inflation alors que les prix de la plupart des biens et services étaient attirés vers le haut. Statistique Canada a d’ailleurs reconnu ce rôle de modérateur et relevé dans chacune de ses publications mensuelles que les services téléphoniques avaient été systématiquement l’un des cinq principaux facteurs ayant contribué à réduire l’inflation au cours des 12 derniers mois.

Malgré tout, les entreprises de télécommunications ont continué d’investir massivement pour étendre la couverture de leurs réseaux et accroître les vitesses offertes. Dans un nouveau rapport que nous lui avons commandé et qui a été publié hier, PwC a indiqué qu’au Canada, les fournisseurs de services traditionnels, assurés par une infrastructure physique, ont investi 11,4 milliards de dollars en capital pour étendre et améliorer leurs réseaux en 2023. Cela équivaut à un taux de réinvestissement par abonné dépassant en moyenne de 42,6 % le taux de réinvestissement de fournisseurs comparables aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Europe.

Grâce à ces investissements substantiels et à une saine concurrence, l’industrie canadienne des télécommunications parvient à abaisser les prix de ses services tout en améliorant constamment la couverture, la qualité et les vitesses offertes. Au final, les consommateurs canadiens sont gagnants sur toute la ligne : meilleurs services à meilleur prix.

Pour connaître les résultats du sondage réalisé par Abacus Data sur les Perception des coûts et des forfaits sans fil: https://abacusdata.ca/canadian-mobile-wireless-sector-providing-lower-prices-and-greater-value-to-canadians

Pour lire la version anglaise du rapport complet de PwC, intitulé Un moteur pour la productivité du Canada : L’incidence du secteur des télécommunications et son rôle dans l’amélioration de la productivité : https://canadatelecoms.ca/wp-content/uploads/2024/06/Driving-Canadas-Productivity.pdf.

Soutenir la transformation numérique du Canada : le rôle des investissements dans les télécommunications pour stimuler la productivité

17 juin 2024

Le secteur canadien des télécommunications fait plus que maintenir un lien entre les Canadiens. Selon un nouveau rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC) commandé par l’Association canadienne des télécommunications, le secteur des télécommunications est un maillon clé de l’économie canadienne, grâce à son apport de près de 81 milliards de dollars au PIB national et au soutien de 782 000 emplois dans un éventail de secteurs en 2023. PwC estime que la contribution du secteur au PIB pourrait s’accroître de 112 milliards de dollars d’ici 2035. Le rapport souligne également le rôle du secteur dans la lutte contre l’inflation et son importante contribution pour renverser le retard du Canada en matière de productivité.

La concurrence au niveau des investissements fait baisser les prix

Les fournisseurs canadiens de services de télécommunications investissent des capitaux année après année dans leurs réseaux. Ils l’ont fait à hauteur de 11,4 milliards de dollars en 2023 seulement. Cela représente un taux de réinvestissement moyen de 17,9 % des revenus tirés des services en 2023, ce qui les place devant les États-Unis (14,6 %), l’Australie (11,7 %) et l’Europe (13,6 %). Ou encore, un réinvestissement de 42,6 % de plus par abonné, en moyenne, que le taux de réinvestissement des fournisseurs aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Europe.

Fait à noter, ces investissements se poursuivent malgré la baisse constante des prix des services de télécommunications. De mars 2023 à mars 2024, les prix des services cellulaires et des services d’accès Internet ont en effet chuté de 26,2 % et de 15,5 %, respectivement. Cette tendance non seulement profite aux consommateurs, mais elle démontre l’engagement du secteur à accroître la valeur de ses services tout en élargissant la couverture offerte à la population.

Stimuler la productivité du Canada

La Banque du Canada a tiré la sonnette d’alarme devant l’absence de croissance de la productivité au Canada au cours des dernières années et ses répercussions sur la croissance économique et la prospérité du pays. Pour stimuler la productivité, il faut maintenir les investissements en capital afin de donner aux travailleurs et aux entreprises les outils et la technologie nécessaires pour accroître l’efficience et le rendement, perfectionner les compétences des travailleurs et faire un meilleur usage des capitaux et de la main-d’œuvre.

Il existe une corrélation positive entre l’investissement dans l’infrastructure de télécommunications et l’accroissement de la productivité du travail. Les entreprises de télécommunications posent les assises pour aider l’économie à effectuer un virage numérique, ce qui aidera les différents secteurs à accroître leur production avec plus d’efficacité. Toutefois, pour accroître la productivité grâce aux investissements dans l’infrastructure numérique, il faut pouvoir compter sur un secteur des télécommunications vigoureux, capable de répondre aux besoins de connectivité de l’économie et de soutenir la croissance de l’économie numérique.

La nécessité d’avoir une réglementation favorable

Malgré les impressionnantes contributions du secteur des télécommunications, la partie n’est pas gagnée. Il faut encore composer avec toutes sortes de facteurs défavorables, comme la baisse des prix, les coûts d’emprunt élevés, l’intensification de la concurrence des grandes plateformes de contournement étrangères, la montée des coûts liés aux réseaux et les risques climatiques. Il faut une réglementation favorable à l’investissement pour préserver la capacité du secteur d’investir les sommes nécessaires pour stimuler la croissance économique, accroître la productivité du travail et offrir de la valeur aux consommateurs. La réglementation doit comporter suffisamment de mesures incitatives pour encourager l’investissement du secteur privé dans l’innovation, les technologies fondamentales et l’infrastructure. Il faut en plus que cette réglementation soit prévisible, transparente et équitable.

Un appel à l’action pour conclure

Comme le souligne le rapport de PwC, le secteur canadien des télécommunications est un maillon clé de la santé économique et de la productivité future du pays. La continuité des investissements dans l’infrastructure numérique renforcera la connectivité en plus de soutenir une croissance économique aux assises plus larges, une productivité supérieure et une véritable compétitivité à l’échelle mondiale.

Pour que le Canada puisse réaliser pleinement son potentiel de productivité et nourrir la croissance économique dont il a besoin, il faut absolument mettre en place un cadre qui soutient et encourage l’investissement durable. Grâce à ce cadre, le Canada pourra s’attaquer à la stagnation de sa productivité et s’assurer que son économie reste vigoureuse et concurrentielle au cours des prochaines années.

Pour en savoir plus, lisez le rapport complet de PwC, Un moteur pour la productivité du Canada : L’incidence du secteur des télécommunications et son rôle dans l’amélioration de la productivité : https://canadatelecoms.ca/wp-content/uploads/2024/06/Un-moteur-pour-la-productivite-du-Canada.pdf.