L’invention du téléphone par Alexander Graham Bell il y a 150 ans : un moment marquant dans l’histoire de l’innovation canadienne

En 1874, Alexander Graham Bell a fait une découverte prodigieuse qui allait transformer à jamais notre façon de communiquer. Partageant son temps entre Boston et son refuge à Brantford, en Ontario, Bell est parvenu à domestiquer le son et l’électricité pour inventer le téléphone. Motivés à l’origine par son désir de faciliter la communication pour les sourds et d’améliorer le télégraphe, ses travaux ont fini par faire faire un bond quantique au monde des communications.

Cette année marquera le 150e anniversaire de cette invention révolutionnaire qui témoigne du génie de Bell et de la richesse de l’innovation technologique au Canada. Devenue lieu historique national, la maison familiale de Bell à Brantford, en Ontario, sera l’hôte de célébrations du 26 au 28 juillet pour commémorer cette invention marquante, avec une programmation d’événements sur le thème du téléphone, visant à éduquer, à divertir et à rassembler le public de tous les âges.

L’épiphanie
Selon Brian Wood, conservateur de la maison de Bell, le 26 juillet prochain marquera le 150e anniversaire de la découverte par Bell que le son pouvait être propagé par les ondes électriques, ce qui a été la révélation à l’origine de l’invention du téléphone. Cette découverte que le son voyageait sous forme d’ondes (ou « courants ondulatoires ») a été capitale, car elle a permis à Bell de concevoir son premier émetteur téléphonique, un appareil capable de convertir le son en impulsions électriques et vice-versa. « C’est ce jour-là que Bell a découvert le principe de fonctionnement du téléphone », dit Wood à propos de cette date mémorable de juillet 1874. « Le génie de Bell a été de comprendre que le son se déplaçait par vagues. »

C’est pendant son séjour à Brantford que les travaux de Bell qui ont mené à l’invention du téléphone ont pris leur essor. « Une grande partie de sa réflexion s’est faite sur les berges de la rivière Grand, derrière la maison de ses [parents], à un endroit où il aimait particulièrement rêvasser », raconte Brian Wood à propos de l’œuvre de Bell cet été-là, il y a 150 ans. « Il passait ses après-midi à cet endroit à faire mûrir ses idées, et c’est là qu’il a découvert le principe qui allait être l’âme du téléphone. »

Succession d’essais et de triomphes
Malgré cette révélation, l’invention de Bell avait encore à être bonifiée avant de devenir l’appareil grâce auquel monsieur et madame Tout-Le-Monde allaient pouvoir communiquer. Brian Wood explique qu’une des premières moutures du téléphone utilisait une solution d’eau et d’acide sulfurique, ce qui est essentiellement une pile, pour produire des sons. C’est avec ce prototype que Bell a transmis sa première phrase par téléphone en mars 1876. « Bell n’a par contre jamais eu l’intention de commercialiser cet émetteur en raison du danger soulevé par la présence d’acide sulfurique, même s’il avait réussi à transmettre des mots. »

Quelques mois plus tard, en août, Bell avait mis au point une version du téléphone qui fonctionnait à l’électricité et était donc plus sécuritaire. Il ne lui restait plus qu’à en faire la démonstration. Au cours d’un essai réalisé en privé le 3 août 1876, Bell est parvenu à transmettre du son par le fil métallique servant au télégraphe sur une distance de 8 km de Brantford à Mount Pleasant, en Ontario. Le soir suivant, il faisait une démonstration devant des invités lors d’un dîner à la maison de ses parents, et une semaine plus tard, il était finalement prêt pour une démonstration publique.

« Cela devait être un court intermède donné à 20 h », raconte Brian Wood, puisque la Dominion Telegraph Company avait permis à Bell d’utiliser ses installations entre Brantford et Paris, Ontario, mais seulement pendant une demi-heure. En raison de l’afflux de public aux bureaux de la compagnie aux deux extrémités de la ligne, la démonstration de Bell s’est toutefois étirée pendant plus de trois heures, pour satisfaire les curieux qui voulaient faire l’essai de la nouvelle technologie. « Il a su dès lors que le téléphone avait le potentiel de remplacer le télégraphe ».

Pour la postérité
L’invention de Bell a donné naissance depuis à une multitude de technologies de communication sur lesquelles nous comptons aujourd’hui. Des téléphones les plus rudimentaires aux téléphones intelligents de dernière génération, du télégraphe à la fibre optique et aux réseaux sans fil, les travaux de pionnier de Bell ont ouvert la voie à toute une gamme d’innovations technologiques évoluées qui nous permettent aujourd’hui de communiquer à distance. La messagerie instantanée, les téléconférences et les jeux en ligne partagent tous un héritage commun avec la découverte de Bell, témoins modernes de la contribution durable de son invention dans toutes les facettes de notre quotidien. En commémorant aujourd’hui les 150 ans du téléphone, nous soulignons l’évolution prodigieuse du concept original développé par Bell, qui nous a donné la clé des communications instantanées sans frontières, et changé à jamais nos façons de vivre, de travailler et de jouer.

Célébrations du 150e anniversaire du téléphone à la maison familiale de Bell à Brantford
Rendez-vous sur le site historique de la Maison familiale de Bell à Brantford, en Ontario pour prendre part aux activités organisées à l’occasion du 150e anniversaire de l’invention du téléphone par Alexander Graham Bell. Le coup d’envoi des célébrations sera donné le vendredi 26 juillet au square Harmony lors d’un concert hommage par les musiciens de l’académie Avalon. Le lendemain, il y aura une réception en plein air dans les jardins de la maison avec des spectacles de danse, du théâtre et l’inauguration d’une nouvelle exposition intitulée « Life on the Line: The Evolution of the Bell Telephone » (Par un fil : l’évolution du téléphone de Bell). Les célébrations se termineront le dimanche par une marche de 18 km organisée sur le tracé du tout premier appel interurbain, à parcourir à pied, à la course ou à vélo, entre Brantford et Paris, en Ontario (les participants doivent s’inscrire à l’avance).

Pour en savoir plus sur le site historique de la Maison familiale de Bell ou sur le programme des activités pour marquer le 150e anniversaire de l’invention du téléphone, veuillez visiter le site : https://www.brantford.ca/en/things-to-do/homestead-special-events.aspx (en anglais seulement).

Perception des coûts et des forfaits sans fil

Comme les données sur l’indice des prix à la consommation (IPC) publiées par Statistique Canada le mois dernier l’ont révélé, les prix des services sans fil ont chuté de 26,6 % au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en avril. Si on retourne encore plus loin en arrière, on peut voir que les prix des services sans fil ont baissé de 32,5 % au cours des trois dernières années et de 49,5 % au cours des cinq dernières années.

Pour simplifier, on peut dire que les prix des services cellulaires ont diminué du quart en un an, du tiers en trois ans et de la moitié en cinq ans. (Les prix des services d’accès Internet ont également baissé de près de 10 % au cours de la dernière année, mais nous y reviendrons dans une autre publication.)

Il n’est donc pas étonnant d’entendre partout des témoignages de consommateurs heureux des retombées de ces chutes des prix.

Dans un nouveau sondage commandé par l’Association canadienne des télécommunications dont les résultats ont été publiés ce matin, Abacus Data rapporte que 86 % des Canadiens interrogés qui ont indiqué avoir changé de forfait de services sans fil au cours de la dernière année trouvaient leur nouveau forfait plus avantageux.

Le sondage a révélé que parmi ces répondants :

  • 63 % ont dit que leur nouveau forfait comportait les mêmes services, et souvent même plus, que leur ancien.
  • 17 % ont déclaré avoir obtenu, pour le même prix, des services et des fonctions qui ne faisaient pas partie de leur forfait précédent, que ce soit plus de données, une plus grande vitesse, une couverture plus étendue, des services d’itinérance ou des forfaits d’appels ou de messagerie texte internationaux plus généreux.

Au cours des dernières années, le secteur des télécommunications a joué un rôle clé dans la lutte contre l’inflation alors que les prix de la plupart des biens et services étaient attirés vers le haut. Statistique Canada a d’ailleurs reconnu ce rôle de modérateur et relevé dans chacune de ses publications mensuelles que les services téléphoniques avaient été systématiquement l’un des cinq principaux facteurs ayant contribué à réduire l’inflation au cours des 12 derniers mois.

Malgré tout, les entreprises de télécommunications ont continué d’investir massivement pour étendre la couverture de leurs réseaux et accroître les vitesses offertes. Dans un nouveau rapport que nous lui avons commandé et qui a été publié hier, PwC a indiqué qu’au Canada, les fournisseurs de services traditionnels, assurés par une infrastructure physique, ont investi 11,4 milliards de dollars en capital pour étendre et améliorer leurs réseaux en 2023. Cela équivaut à un taux de réinvestissement par abonné dépassant en moyenne de 42,6 % le taux de réinvestissement de fournisseurs comparables aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Europe.

Grâce à ces investissements substantiels et à une saine concurrence, l’industrie canadienne des télécommunications parvient à abaisser les prix de ses services tout en améliorant constamment la couverture, la qualité et les vitesses offertes. Au final, les consommateurs canadiens sont gagnants sur toute la ligne : meilleurs services à meilleur prix.

Pour connaître les résultats du sondage réalisé par Abacus Data sur les Perception des coûts et des forfaits sans fil: https://abacusdata.ca/canadian-mobile-wireless-sector-providing-lower-prices-and-greater-value-to-canadians

Pour lire la version anglaise du rapport complet de PwC, intitulé Un moteur pour la productivité du Canada : L’incidence du secteur des télécommunications et son rôle dans l’amélioration de la productivité : https://canadatelecoms.ca/wp-content/uploads/2024/06/Driving-Canadas-Productivity.pdf.

Soutenir la transformation numérique du Canada : le rôle des investissements dans les télécommunications pour stimuler la productivité

Le secteur canadien des télécommunications fait plus que maintenir un lien entre les Canadiens. Selon un nouveau rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC) commandé par l’Association canadienne des télécommunications, le secteur des télécommunications est un maillon clé de l’économie canadienne, grâce à son apport de près de 81 milliards de dollars au PIB national et au soutien de 782 000 emplois dans un éventail de secteurs en 2023. PwC estime que la contribution du secteur au PIB pourrait s’accroître de 112 milliards de dollars d’ici 2035. Le rapport souligne également le rôle du secteur dans la lutte contre l’inflation et son importante contribution pour renverser le retard du Canada en matière de productivité.

La concurrence au niveau des investissements fait baisser les prix

Les fournisseurs canadiens de services de télécommunications investissent des capitaux année après année dans leurs réseaux. Ils l’ont fait à hauteur de 11,4 milliards de dollars en 2023 seulement. Cela représente un taux de réinvestissement moyen de 17,9 % des revenus tirés des services en 2023, ce qui les place devant les États-Unis (14,6 %), l’Australie (11,7 %) et l’Europe (13,6 %). Ou encore, un réinvestissement de 42,6 % de plus par abonné, en moyenne, que le taux de réinvestissement des fournisseurs aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Europe.

Fait à noter, ces investissements se poursuivent malgré la baisse constante des prix des services de télécommunications. De mars 2023 à mars 2024, les prix des services cellulaires et des services d’accès Internet ont en effet chuté de 26,2 % et de 15,5 %, respectivement. Cette tendance non seulement profite aux consommateurs, mais elle démontre l’engagement du secteur à accroître la valeur de ses services tout en élargissant la couverture offerte à la population.

Stimuler la productivité du Canada

La Banque du Canada a tiré la sonnette d’alarme devant l’absence de croissance de la productivité au Canada au cours des dernières années et ses répercussions sur la croissance économique et la prospérité du pays. Pour stimuler la productivité, il faut maintenir les investissements en capital afin de donner aux travailleurs et aux entreprises les outils et la technologie nécessaires pour accroître l’efficience et le rendement, perfectionner les compétences des travailleurs et faire un meilleur usage des capitaux et de la main-d’œuvre.

Il existe une corrélation positive entre l’investissement dans l’infrastructure de télécommunications et l’accroissement de la productivité du travail. Les entreprises de télécommunications posent les assises pour aider l’économie à effectuer un virage numérique, ce qui aidera les différents secteurs à accroître leur production avec plus d’efficacité. Toutefois, pour accroître la productivité grâce aux investissements dans l’infrastructure numérique, il faut pouvoir compter sur un secteur des télécommunications vigoureux, capable de répondre aux besoins de connectivité de l’économie et de soutenir la croissance de l’économie numérique.

La nécessité d’avoir une réglementation favorable

Malgré les impressionnantes contributions du secteur des télécommunications, la partie n’est pas gagnée. Il faut encore composer avec toutes sortes de facteurs défavorables, comme la baisse des prix, les coûts d’emprunt élevés, l’intensification de la concurrence des grandes plateformes de contournement étrangères, la montée des coûts liés aux réseaux et les risques climatiques. Il faut une réglementation favorable à l’investissement pour préserver la capacité du secteur d’investir les sommes nécessaires pour stimuler la croissance économique, accroître la productivité du travail et offrir de la valeur aux consommateurs. La réglementation doit comporter suffisamment de mesures incitatives pour encourager l’investissement du secteur privé dans l’innovation, les technologies fondamentales et l’infrastructure. Il faut en plus que cette réglementation soit prévisible, transparente et équitable.

Un appel à l’action pour conclure

Comme le souligne le rapport de PwC, le secteur canadien des télécommunications est un maillon clé de la santé économique et de la productivité future du pays. La continuité des investissements dans l’infrastructure numérique renforcera la connectivité en plus de soutenir une croissance économique aux assises plus larges, une productivité supérieure et une véritable compétitivité à l’échelle mondiale.

Pour que le Canada puisse réaliser pleinement son potentiel de productivité et nourrir la croissance économique dont il a besoin, il faut absolument mettre en place un cadre qui soutient et encourage l’investissement durable. Grâce à ce cadre, le Canada pourra s’attaquer à la stagnation de sa productivité et s’assurer que son économie reste vigoureuse et concurrentielle au cours des prochaines années.

Pour en savoir plus, lisez le rapport complet de PwC, Un moteur pour la productivité du Canada : L’incidence du secteur des télécommunications et son rôle dans l’amélioration de la productivité : https://canadatelecoms.ca/wp-content/uploads/2024/06/Un-moteur-pour-la-productivite-du-Canada.pdf.

Un buffet de données toujours plus copieux : une riposte à la réduflation

Alors que tout fond à vue d’œil à l’épicerie, de la tablette de chocolat aux sacs de croustilles, l’industrie des télécommunications nage vaillamment à contre-courant. Dans un marché inféodé à la réduflation, les fournisseurs de services de télécom canadiens offrent plus de données, des vitesses plus grandes et une couverture plus étendue à des tarifs plus avantageux.

Le phénomène de la réduflation

La réduflation est une pratique commerciale qui consiste à réduire la taille ou le poids des produits offerts sur le marché sans réduire le prix en conséquence. Par exemple, le sac de deux kilos de sucre n’en contient plus qu’un kilo et demi, mais se vend au même prix qu’avant. La boîte de mouchoirs en contient 25 de moins, mais son prix reste le même. Ou alors des ingrédients plus coûteux sont remplacés par d’autres moins chers, mais de moindre qualité.

Dire que cette pratique passe de travers dans la gorge des Canadiens est un euphémisme. Dans un sondage récent mené par Ipsos sur l’inflation dans 33 pays, 64 % des consommateurs canadiens interrogés estiment que la réduflation est inacceptable, un résultat dépassant de 16 % la moyenne mondiale révélée par l’étude, derrière la France et la Turquie.

Les services de télécommunications : l’exception qui confirme la règle

Dans le contexte mondial de la réduflation, le secteur canadien des télécommunications fait carrément bande à part.

  • Plus de données à moindre coût

    Alors que les prix de la plupart des produits sont en hausse, les prix des services d’Internet résidentiel et des services sans fil suivent la tendance contraire. Selon les données publiées par Statistique Canada, les prix à la consommation ont progressé de 18,5 % globalement au cours des cinq dernières années, mais les tarifs des services cellulaires ont reculé en moyenne de 47 % et ceux des services de connexion Internet, de près de 8 % en moyenne au cours de la même période.

    Selon l’étude annuelle sur les prix des télécommunications du gouvernement du Canada, le prix moyen d’un forfait sans fil comprenant 1 Go de données, 1200 minutes d’appel et 300 textos tournait autour de 65 $ par mois en 2019 (soit l’équivalent de 75 $ en dollars courants). Aujourd’hui, pour 65 $, le consommateur canadien peut obtenir un forfait 5G avec appels et textos illimités partout au Canada incluant 75 Go de données, sans frais de dépassement. Il s’agit d’une baisse de 98,6 % du prix du gigaoctet (sans tenir compte des économies additionnelles représentées par les appels et messages texte illimités et l’absence de frais de dépassement). On trouve aussi des forfaits allégés, comme des forfaits de 30 Go de données pour 34 $ et de 60 Go pour 50 $, soit une offre beaucoup plus généreuse à meilleur coût qu’il y a à peine quelques années.

  • Des vitesses plus grandes

    Sur l’étiquette de vos produits préférés, vous constatez parfois qu’un ou plusieurs ingrédients ont été remplacés par des ingrédients moins chers, mais de qualité moindre. Ce n’est toutefois pas le cas dans l’industrie des télécommunications où la qualité des services offerts est en progression constante. Par exemple, la vitesse moyenne des téléchargements de données mobiles au Canada a augmenté de 90 % en 5 ans1 et celles des téléchargements des services fixes à large bande, de pratiquement 400 %2. Grâce à ces vitesses, les Canadiens peuvent regarder des films sur les plateformes en continu, jouer à des jeux en ligne et participer à des vidéoconférences en déplacement.

  • Une couverture plus large

    En porte à faux avec la tendance à la réduction des formats de produits dans tous les autres secteurs, les fournisseurs de services de télécom au Canada s’emploient à étendre constamment la couverture de leurs réseaux sans fil et fixes. La grande majorité des consommateurs ont désormais accès à des services mobiles sans fil et des services Internet à grande vitesse partout au pays. Grâce aux investissements faits pour stimuler l’innovation, comme les communications cellulaire-satellite, les Canadiens pourront bientôt se connecter dans les endroits les plus reculés du Canada.

Comme s’explique la différence du secteur canadien des télécommunications?

  • La concurrence féroce

    La concurrence intense pour les consommateurs garde les fournisseurs de services sur le qui-vive. Les consommateurs ont l’embarras du choix et votent avec leur portefeuille. Les consommateurs iront tout simplement voir ailleurs si leur fournisseur ne leur offre pas le meilleur rapport qualité-prix. En fait, l’an dernier, des millions de consommateurs ont carrément changé de fournisseur ou conservé leur fournisseur et changé de forfait.

  • L’évolution de la technologie

    À l’inverse des industries qui réduisent la taille ou la qualité de leurs produits, la concurrence sur le marché des télécommunications exerce des pressions sur les fournisseurs pour qu’ils investissent constamment dans les technologies les plus avancées. Que ce soit en passant de la 3G à la 4G puis à la 5G pour leurs services sans fil ou en investissant dans la fibre et les réseaux par câble de la prochaine génération pour leurs services fixes en large bande, les entreprises de télécommunications investissent des milliards de dollars chaque année pour que le Canada puisse continuer de compter sur des réseaux de télécommunications parmi les plus performants.

  • La demande des consommateurs

    Si les excès de croustilles ou de chocolat ont des répercussions sur le tour de taille, les données mobiles et Internet sont des calories vides dont les Canadiens ne se privent pas. Le consommateur moyen consomme près de 30 % de données mobiles et Internet de plus chaque année. Le secteur des télécommunications répond volontiers à la demande – sans augmenter les prix.

En conclusion

Alors que la tendance dans les autres industries est à la réduction des formats ou de la qualité des produits, le secteur des télécommunications choisit d’en donner plus et pas moins. En investissant des milliards de dollars chaque année, les entreprises parviennent à offrir aux consommateurs canadiens plus de données, des vitesses plus grandes et une couverture plus étendue à des tarifs plus avantageux.

Alors, la prochaine fois que vous dégusterez un café dans une tasse plus petite ou une tablette de chocolat en version amincie, rappelez-vous que les télécommunicateurs ont choisi de ne pas jouer dans le film de la réduflation.

1 Opensignal, State of Mobile Networks, août 2029 à août 2023
2 CRTC, Rapports sur le marché des communications – Données ouvertes — Services Internet fixes de détail

Mois de la prévention de la fraude : comment assurer votre sécurité en ligne et sur vos appareils mobiles en 2024

Le Mois de la prévention de la fraude bat son plein. La campagne de sensibilisation qui se déroule chaque année en mars vise à aider les Canadiens et Canadiennes à reconnaître, déjouer et signaler les tentatives fraude. Sous le thème « 20 ans de lutte contre la fraude : d’hier à aujourd’hui », la campagne présente l’évolution des stratagèmes utilisés par les fraudeurs, facilités surtout par la technologie. Selon le Centre antifraude du Canada (CAFC), les pertes au pays ont atteint 567 millions de dollars en 2023, une hausse de 37 millions de dollars par rapport à 2022 et de 187 millions de dollars depuis 2021. Malgré cette augmentation, le taux de signalement des fraudes reste faible (seulement 5 à 10 % des fraudes sont signalées).

Le défi de la technologie

L’une des clés du succès des fraudeurs est le manque de connaissance qu’a une grande partie de la population des risques et des précautions à prendre pour utiliser leurs appareils mobiles et naviguer sur Internet. Les téléphones intelligents, les tablettes et autres appareils semblables sont des outils puissants et pratiques, mais ils exposent les utilisateurs à différentes formes de la cybercriminalité, comme l’hameçonnage, les logiciels malveillants, le vol d’identité et l’usurpation de carte SIM. Internet s’avère aussi un puits sans fond d’informations doublé d’un terrain miné, d’où l’importance pour les utilisateurs de se tenir informés et de faire preuve de vigilance en tout temps.

Comment vous protéger et protéger vos données

Voici une liste de mesures et de ressources qui vous permettront de vous protéger contre différentes menaces :

  1. Sécurisez votre appareil :
    • Utilisation de sources fiables : Installez uniquement des applications de provenance sûre (comme Google Play ou l’App Store d’Apple). Méfiez-vous des sources tierces qui peuvent distribuer des applications malveillantes.
    • Procédure d’authentification rigoureuse : Utilisez des mots de passe robustes ou une méthode d’authentification biométrique (comme la reconnaissance faciale ou des empreintes digitales) pour protéger votre appareil. Vous préviendrez ainsi les accès non autorisés.
    • Chiffrement et effacement à distance : Activer le chiffrement sur votre appareil ainsi que la fonction d’effacement à distance. En cas de perte ou de vol de votre appareil, vous pourrez ainsi effacer vos données à distance.
    • Wi-Fi public : N’effectuez pas de transactions de nature sensible (ex. : opérations bancaires ou achats) sur un réseau Wi-Fi public. Ces réseaux sont souvent espionnés.
    • Protection par RPV : Pensez à utiliser un service de réseau privé virtuel (RPV) pour chiffrer vos données et renforcer la protection de votre vie privée.
  2. Méfiez-vous des pourriels et des tentatives d’hameçonnage :
    • Vérifiez l’identité de l’expéditeur : Faites preuve de prudence avec les courriels, textos et appels non sollicités. Ces communications sont de plus en plus sophistiquées et souvent, semblent tout à fait légitimes au premier coup d’œil. Vérifiez l’identité de l’expéditeur avant de répondre ou de cliquer sur un lien contenu dans un message.
    • Évitez les liens suspects : Supprimez les messages où l’on vous demande des renseignements sur un compte ou de confirmer des renseignements. Les organisations en règle ne vous demanderont jamais de renseignements sensibles par courriel.
    • Pensez-y à deux fois avant de cliquer : Avant de cliquer sur un lien, faites glisser le curseur de la souris dessus pour révéler l’adresse à laquelle il conduit. Méfiez-vous aussi des pièces jointes non sollicitées!
  3. Protégez votre identité :
    • Ne divulguez pas vos renseignements personnels : Ne donnez jamais de renseignements personnels, comme votre numéro d’assurance sociale, vos mots de passe ou des données bancaires, à des inconnus ou à des sources dont vous ne connaissez pas la fiabilité.
    • Passez vos documents à la déchiqueteuse : Prenez soin de détruire vos documents imprimés en les déchiquetant mécaniquement.
    • Surveillez vos relevés de banque et de cartes de crédit : Examinez régulièrement vos relevés bancaires et de crédit pour voir s’il y a eu des transactions inhabituelles sur vos comptes.
    • Déclarez les pièces d’identité perdues ou volées : Signalez rapidement aux autorités compétentes la perte ou le vol de pièces d’identité comme un passeport ou un permis de conduite.
  4. Éduquer parents et amis : Vos proches ne sont peut-être pas aussi doués que vous pour le numérique; certains pourraient être plus vulnérables aux tentatives de fraude et d’escroquerie. Prenez le temps de leur enseigner les rudiments de la sécurité en ligne et sur les plateformes mobiles.

Ressources et rapports

  • Centre antifraude du Canada (CAFC) : Visitez le site web du CAFC pour des renseignements détaillés et des ressources sur la lutte contre la fraude.
  • Tenez-vous à jour : Suivez le CAFC sur X/Twitter et Facebook pour être au courant de l’actualité et des alertes de fraude.
  • Signalez les incidents : Si vous êtes victime de fraude ou de cybercriminalité, communiquez avec votre service de police local et faites un signalement au CAFC en ligne ou au numéro sans frais 1-888-495-8501. Même si vous n’avez pas subi de perte financière, signalez l’incident au CAFC.

Rappelez-vous que le meilleur moyen de se protéger contre la fraude est de s’informer. Apprenez à reconnaître les activités suspectes pour ne pas tomber dans le piège et déclarez-les sans tarder. Sachez vous protéger et protéger vos données en ligne!

Pour d’autres conseils sur les moyens de protéger vos données, visitez notre site https://canadatelecoms.ca/fr/consumer_resource/protegez-vos-donnees/

Vous n’êtes pas seul·e! Lancement du 988 : la Ligne d’aide en cas de crise de suicide

Dans le cadre d’un vaste effort pour promouvoir la santé mentale et favoriser le bien-être de la population canadienne, 988 : Ligne d’aide en cas de crise de suicide a été lancée aujourd’hui.

L’industrie canadienne des télécommunications est heureuse d’apporter son appui au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et à son réseau de partenaires pour offrir ce service d’assistance accessible par téléphone et par messagerie texte.

Le 9-8-8, un indicatif à trois chiffres facile à mémoriser, est une nouvelle ligne d’assistance conçue pour offrir un soutien direct et immédiat partout au pays à toute personne qui pense au suicide ou qui s’inquiète pour quelqu’un qu’elle connaît.

La ligne 9-8-8 est accessible en français et en anglais, 24 heures sur 24, tous les jours de l’année, d’un océan à l’autre. Ce service téléphonique sans frais, piloté par le CAMH, est le fruit de la collaboration d’une quarantaine de lignes d’écoute au pays qui offre un soutien adapté à la culture et susceptible de sauver la vie de personnes en situation de crise.

La prévention du suicide est l’objectif principal du 9-8-8, mais aucune demande d’aide adressée par téléphone ou par texto à la ligne d’assistance ne sera refusée. Des intervenants spécialement formés pour gérer différents types de crises offriront le soutien dont ont besoin les personnes qui utiliseront la ligne d’assistance.

Les membres de l’Association canadienne des télécommunications sont honorés de pouvoir apporter leur soutien au la ligne d’aide en cas de crise de suicide et de contribuer à un réseau de portée nationale.

Pour plus d’information sur le nouveau service, découvrir la foire aux questions et savoir à quoi s’attendre lorsqu’on téléphone ou on envoie un texto au 9-8-8, rendez-vous sur le site 988.ca.

Un nouveau rapport d’Accenture souligne l’importance de la transformation numérique et de la connectivité pour atteindre les objectifs de durabilité du Canada et lutter contre le changement climatique

La nécessité d’une économie durable qui offre une bonne qualité de vie tout en protégeant la planète est une préoccupation pour tous. L’approche actuelle du Canada en matière de développement durable est largement axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) par l’adoption d’énergies renouvelables et le développement de sources d’énergie alternatives.

Bien que ces mesures soient importantes, elles ne suffiront pas à atteindre les objectifs du Canada en matière de développement durable et doivent être complétées par d’autres mesures.

En 2020, Accenture a publié le rapport Accélération de la 5G au Canada : Le rôle de la 5G dans la lutte contre les changements climatiques. Le rapport se concentre sur le rôle de la 5G dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des réseaux sans fil du Canada, ainsi que sur son rôle dans la création de nouvelles technologies innovantes qui contribueront à réduire l’empreinte carbone du Canada.

Pour faire suite à son livre blanc 2020, Accenture a publié un nouveau rapport, La prochaine frontière du Canada en matière de durabilité : Favoriser la transformation numérique grâce à la connectivité, qui examine l’importance de la transformation numérique dans la lutte contre le changement climatique et d’autres atteintes à l’environnement. En termes simples, la transformation numérique implique que les industries se servent des données et de la technologie pour accroître leur productivité, tout en réduisant les déchets et en diminuant la consommation d’énergie.

En examinant comment la transformation numérique peut favoriser à la fois la productivité et la durabilité, Accenture le rapport se concentre sur trois des industries les plus importantes du Canada, les secteurs du pétrole et du gaz, des mines et de l’agriculture. À l’aide de cas d’utilisation potentiels dans ces secteurs, Accenture illustre comment les appareils et les capteurs connectés, ainsi que des technologies telles que les jumeaux numériques, l’intelligence artificielle et l’informatique en nuage, peuvent être employés par les entreprises pour fonctionner de manière plus efficace et plus sûre, et ainsi réduire la consommation d’énergie et de carburant tout en produisant moins de déchets.

Parmi les cas d’utilisation mis en évidence dans le rapport, on peut citer :

  • l’utilisation de capteurs et de drones dans la maintenance prédictive de l’équipement des plateformes pétrolières peut limiter considérablement les temps d’arrêt inutiles et la consommation d’énergie, tandis que la technologie des jumeaux numériques peut aider à optimiser les paramètres de forage et à réduire de 20 % la consommation de combustible gaspillée ;
  • les technologies connectées peuvent permettre un gain d’efficacité de 25 % dans la gestion des bassins de résidus miniers et une diminution de 90 % des incidents de sécurité liés à la conformité environnementale ; et
  • le secteur agricole peut réduire sa consommation d’eau et d’engrais de 20 à 40 % en utilisant des capteurs et des drones pour surveiller les cultures.

Chacun de ces cas d’utilisation nécessite des réseaux sans fil et filaires avancés pour prendre en charge la croissance exponentielle de la bande passante, de la vitesse, des connexions simultanées et de la fiabilité nécessaires pour alimenter les appareils et les technologies qui permettent la transformation numérique et une plus grande durabilité.

Mais il ne sera pas possible de tirer pleinement parti de l’intersection de la connectivité, de la modernisation de l’industrie et de la durabilité sans une collaboration et des politiques adéquates. Accenture conclut que les avantages de la transformation numérique en matière de productivité et de durabilité dépendent de quatre facteurs clés :

  1. Une approche réglementaire qui maintient les incitations pour que les fournisseurs de services de communication du Canada continuent d’investir dans l’expansion et l’amélioration de leurs réseaux filaires et sans fil ;
  2. La collaboration et l’innovation au sein de l’écosystème des fournisseurs de solutions pour garantir que les secteurs verticaux disposent des appareils et des logiciels qui répondent à leurs besoins opérationnels et à leurs exigences en matière de transformation numérique ;
  3. L’adoption de la transformation numérique par les secteurs verticaux de l’industrie, y compris l’investissement dans les outils et les processus nécessaires pour partager les données dans l’ensemble de leurs activités, et le développement et l’embauche de travailleurs possédant les compétences avancées nécessaires ; et
  4. Un élargissement de l’approche gouvernementale pour relever les défis environnementaux, y compris l’expansion des incitations au-delà des investissements dans les technologies propres et les énergies renouvelables pour inclure des incitations à la transformation numérique. Cette approche devrait également s’appuyer sur une solide stratégie de mesure des émissions afin que le gouvernement et l’industrie puissent se concentrer sur le type particulier de transformations numériques qui ont l’impact le plus important.

Le Canada doit aller au-delà des énergies renouvelables et des sources d’énergie alternatives pour atteindre ses objectifs de durabilité. Les entreprises canadiennes doivent se moderniser et se transformer, non seulement pour accroître leur productivité et leur compétitivité, mais aussi pour réduire leur impact sur l’environnement. Le Canada dispose de réseaux de télécommunications parmi les plus avancés au monde. Le moment est venu pour les gouvernements, les fournisseurs de services de communication et les secteurs verticaux de tirer parti de cet avantage en matière de connectivité et de travailler ensemble à la construction d’un Canada plus durable.

Télécharger le nouveau rapport d’Accenture ici.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Robert Ghiz, président et chef de la direction

Le 30 septembre marque la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Cette journée est l’occasion de rendre hommage aux survivants des pensionnats et aux enfants qui n’ont jamais pu retourner chez eux ainsi qu’à leurs familles et leurs communautés.

La commémoration de cette page tragique et douloureuse de notre histoire et des séquelles durables qu’elle a laissées est essentielle au processus de réconciliation. Il faudra toutefois plus qu’une journée consacrée au souvenir par année pour avancer sur le chemin de la réconciliation. Il faudra une action continue et soutenue.

Conformément aux appels à l’action lancés par la Commission de vérité et réconciliation, le secteur canadien des télécommunications s’est engagé à construire des ponts avec les communautés autochtones afin de mener un éventail d’initiatives axées sur l’utilisation responsable des terres et des ressources, le financement de l’éducation, la création d’emplois, la sensibilisation culturelle et les projets d’infrastructures locaux.

Nous savons qu’élargir et améliorer la couverture réseau est essentiel pour soutenir la prospérité économique et le bien-être des populations éloignées et autochtones. C’est pourquoi nos membres travaillent en collaboration avec des communautés autochtones, différents ordres de gouvernement et des entreprises autochtones pour construire et améliorer l’infrastructure de télécommunications du pays.

Voici une liste d’exemples qui donne un aperçu de la diversité des projets et des collaborations menés au pays.

Grâce au Fonds pour la large bande du CRTC financé par l’industrie aini qu’à ses propres contributions financières, Northwestel a entrepris un plan triennal visant à offrir un accès Internet haute vitesse illimité à toutes les collectivités des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon.

Dans le cadre de ce projet, Northwestel s’est associée à treize sociétés de développement des Premières Nations du Yukon pour offrir un service de fibre optique résidentiel à dix-huit collectivités locales. Dans ce modèle, l’infrastructure de fibre optique qui relie les milliers de foyers sur l’ensemble du territoire appartiendra à des Autochtones, ce qui se traduira par un rendement garanti du capital investi pour les Premières Nations du Yukon au cours des deux prochaines décennies.

En 2021, SaskTel a lancé son programme de partenariat pour les services à large bande en milieu rural, dans lequel la société s’associe à de plus petits fournisseurs d’accès Internet pour offrir un service large bande évolué dans les zones mal desservies de la Saskatchewan, y compris les communautés autochtones.

Pour réaliser ce programme, SaskTel fait équipe avec un nouveau fournisseur de services Internet appartenant majoritairement à des Autochtones, Beaver River Broadband. Ce partenaire utilisera des segments du réseau de SaskTel pour offrir un service Internet performant aux communautés autochtones et rurales mal desservies.

En Colombie-Britannique, Rogers érige de nouvelles tours de téléphonie cellulaire pour desservir la route et les collectivités riveraines entre Prince Rupert et Prince George, un tronçon malheureusement connu comme la « route des larmes ». Ce projet répond à l’une des recommandations du rapport (en anglais) du Symposium sur la route des larmes de 2006 qui demandait à ce que la sécurité des femmes et des filles autochtones soit renforcée à cet endroit.

Ce ne sont là que quelques exemples des nombreux projets menés par Bell, Rogers et Vidéotron, nos membres, ainsi que par de plus petites entreprises de télécommunicateurs régionales, pour améliorer la connectivité dans les communautés autochtones et ailleurs au pays. Ces projets ont des retombées financières, créent des emplois et contribuent à accroître la sécurité des collectivités.

Nous sommes évidemment conscients qu’il reste encore beaucoup de travail à faire et nous aimerions tous pouvoir le faire plus rapidement. Malheureusement, un grand nombre de zones mal desservies sont très peu propices à la construction de réseaux. Il faudra donc que les fournisseurs de services, les gouvernements et les organisations locales fassent preuve de collaboration, de détermination et d’ingéniosité pour brancher toutes les communautés autochtones. Il faudra aussi des politiques pour favoriser l’investissement dans la construction de réseaux à long terme.

Cette collaboration continue que l’on souhaite sera gage non seulement d’une plus grande prospérité et d’une meilleure qualité de vie pour les communautés autochtones, mais elle permettra également de mieux comprendre l’histoire et les points de vue des peuples autochtones, de renforcer la confiance et de travailler à la réconciliation.

Pour en savoir plus sur la Journée nationale pour la vérité et la réconciliation et les moyens d’y participer, visitez le site Journée nationale pour la vérité et la réconciliation.

Soyez prêt! Les mesures importantes que vous pouvez prendre pour garder le contact durant une tempête

Les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les ouragans, les incendies de forêt et les tempêtes de neige et de verglas sont de plus en plus fréquents — mettant en péril la vie des Canadiens et endommageant la propriété, en plus de menacer l’intégrité d’infrastructures essentielles, comme les réseaux de télécommunications.

Les fournisseurs de services de télécommunication sont bien conscients que les Canadiens dépendent d’eux pour rester connectés, surtout dans des situations d’urgence. C’est d’ailleurs ce qui les motive à consolider leurs réseaux pour les rendre plus résilients face aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

Malgré toutes les précautions possibles, il se peut que les phénomènes météorologiques extrêmes et les autres catastrophes entraînent des pannes de courant, fassent tomber des poteaux et des câbles électriques et causent des dommages qui peuvent perturber l’accès à Internet et aux services de téléphonie mobile.

L’état d’alerte dans lequel se trouve les provinces maritimes à la veille du passage de l’ouragan Lee est un bon moment pour revoir les moyens que la population peut prendre pour se préparer aux pannes de courant et aux dommages que les vents violents peuvent causer et qui risquent de provoquer des interruptions des services de télécommunications.

Voici une liste de mesures proactives et de conseils à suivre que vous retrouverez dans le guide intitulé Préparation aux phénomènes météorologiques violents et autres situations d’urgence que nous avons fait paraître au printemps et sur le site telecomsoyezpret.ca :

À la veille d’une tempête :

  • Surveillez les conditions météorologiques et soyez prêt à intervenir en cas d’urgence.
  • Préparez-vous aux pannes de courant en chargeant tous vos appareils à bloc.
  • Prévoyez un système d’alimentation électrique de secours pour faire fonctionner votre matériel de communication essentiel, comme votre modem Internet, votre routeur Wi-Fi et votre téléphone sans fil.
  • Déterminez si votre téléphone ou votre service téléphonique est alimenté par le réseau électrique, auquel cas il vous faudra envisager de faire l’acquisition d’un système d’alimentation de secours.

Pendant une tempête et dans les heures et jours qui suivent :

  • Ménager les piles de vos appareils, par exemple en réduisant la luminosité de vos écrans et en désactivant la fonction Bluetooth, ainsi que les services Wi-Fi et de localisation lorsque vous ne les utilisez pas.
  • Évitez d’engorger le réseau en communiquant par SMS, textos ou courriels, et n’utilisez votre cellulaire pour faire des appels qu’en cas d’urgence.
  • Si vous devez faire un appel téléphonique, soyez aussi bref que possible, et si vous ne parvenez pas à établir la communication, attendez au moins 10 secondes avant de recomposer le numéro.
  • Évitez d’utiliser les réseaux mobiles sans fil à des fins qui consomment beaucoup de données, comme regarder des vidéos en ligne ou naviguer sur Internet sauf en cas d’urgence.

Pour appeler le 9-1-1 :

  • Si vous avez le choix entre votre téléphone fixe et votre cellulaire, optez pour votre téléphone fixe afin de réduire le trafic sur les réseaux mobiles.
  • Le service téléphonique mobile est conçu pour que les appels au 9-1-1 s’acheminent indistinctement vers le premier réseau sans fil disponible à proximité. Par conséquent, vous devriez pouvoir appeler le 9-1-1 avec votre cellulaire, même si votre fournisseur n’a pas d’antenne fonctionnelle à proximité ou si votre téléphone n’a pas de carte SIM.
  • La liaison avec le 9-1-1 peut prendre un peu plus de temps à s’établir lorsque le réseau est engorgé dans une situation d’urgence. Si la liaison n’est pas immédiate, attendez quelques secondes pour permettre à votre appareil de se connecter. Si votre appel échoue, raccrochez et attendez une dizaine de secondes avant de recomposer le numéro. Ne recomposez pas immédiatement.
  • Si vous ne parvenez toujours pas à joindre le 9-1-1, retirez ou désactivez la carte SIM de votre appareil. Dans de rares cas, votre carte SIM peut empêcher votre appareil d’établir une liaison avec le réseau d’un autre fournisseur de services.

Vous trouvez d’autres conseils utiles pour vous préparer aux situations d’urgence sur le site www.Preparez-vous.ca du gouvernement du Canada ainsi que sur les sites Web du gouvernement de votre province ou territoire et de votre municipalité.

Vingt ans d’existence pour le programme canadien des codes abrégés communs

Que ce soit en raison de l’immensité du territoire qu’ils habitent ou de leur nature chaleureuse, les Canadiens ont toujours cherché des moyens de se rapprocher les uns des autres malgré la distance — peu importe leur fournisseur de services sans fil. Ce désir d’entretenir les liens entre eux a été un puissant catalyseur d’innovation technologique. Faut-il le rappeler, c’est au Canada qu’a été inventé le BlackBerry, l’appareil à l’origine de la révolution de la messagerie texte qu’on a connue à la fin des années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Les Canadiens ont également été parmi les premiers à adopter Facebook.

Il n’est donc pas surprenant que les fournisseurs de services canadiens aient été parmi les précurseurs de la messagerie texte en 1992. À l’époque, il fallait être abonné au même fournisseur pour pouvoir communiquer par messages texte ou textos. Il a fallu attendre jusqu’en avril 2002 pour que les obstacles à l’interopérabilité entre fournisseurs soient abolis. Depuis, l’appétit des Canadiens pour la messagerie texte ne s’est pas démentie et ils s’en servent pour communiquer entre eux et avec d’autres catégories de destinataires, un volet qui est pris en charge aujourd’hui par la messagerie par numéros abrégés communs.

En juillet, la messagerie par numéros abrégés communs a célébré son 20 e  anniversaire d’existence au Canada. Son lancement a été un moment charnière pour les entreprises canadiennes et étrangères qui souhaitaient communiquer avec les consommateurs canadiens. Les entreprises, les organisations et les particuliers disposaient enfin d’un système standardisé pour envoyer et recevoir des messages texte au moyen de numéros à cinq ou six chiffres, faciles à mémoriser. Le nouveau service de messagerie venait de démocratiser le marketing mobile et ouvrait la voie à un monde de nouvelles possibilités.

Selon des données récentes publiées par Mobile Ecosystem Forum (MEF), 64 % des Canadiens communiquent par texto avec leurs amis et les membres de leur famille, ce qui nous vaut la première place parmi les 13 pays de l’étude. Toujours selon MEF, 35 % des Canadiens préféreraient ce mode pour communiquer avec les entreprises, ce qui les place au deuxième rang de l’étude.

De nos jours, les organisations multiplient les façons d’utiliser les numéros abrégés communs pour communiquer avec leur public cible. Pour preuve, le nombre de numéros abrégés actifs sur le marché canadien a progressé de 300 % depuis 2008. Voici quelques exemples d’organisations qui utilisent ce moyen de communication :

  • Les commerces de détail et les restaurants s’en servent pour suivre les commandes et les livraisons.
  • Les entreprises de toute taille l’utilisent pour prendre des rendez-vous, recueillir les commentaires des clients et assurer du soutien technique.
  • Tous les ordres de gouvernement s’en servent pour transmettre des informations urgentes et des avis de santé public, et pour faciliter l’accès des citoyens à d’autres services.
  • Les organismes de bienfaisance ont également emboîté le pas pour offrir aux Canadiens un moyen rapide et pratique pour soutenir les causes qui leur tiennent à cœur grâce à la Fondation des dons sans fil du Canada.

Dans le courant de l’année, les fournisseurs canadiens de services sans fil participeront au lancement d’une nouveau service national d’aide pour les personnes en détresse émotionnelle ou en situation de crise suicidaire. Le numéro 988 sera attribué au nouveau service ainsi qu’à une ligne d’aide. Le nouveau service permettra aux Canadiens qui en ont besoin d’obtenir un soutien précieux, même s’ils sont dans l’impossibilité de téléphoner en toute sécurité.

Ainsi, vingt ans après son lancement au Canada, la messagerie par numéros abrégés communs demeure un lien essentiel entre les entreprises et les organisations canadiennes et leurs clients et partisans, malgré l’évolution que connaît l’écosystème de messagerie. Une chose est certaine, les numéros abrégés communs ne sont pas près de disparaître!

* D’ici le lancement des services 9-8-8 en novembre, il sera toujours possible d’obtenir du soutien psychologique et de prévention du suicide. À l’heure actuelle, les Canadiens qui vivent des troubles de santé mentale peuvent obtenir de l’aide auprès de Parlons Suicide Canada en composant le numéro sans frais 1-833-456-4566. Les résidents du Québec peuvent aussi composer le 1-866-APPELLE (1-866-277-3553). Il y a également du soutien offert par messagerie texte au 741741 pour les adultes et au 686868 pour les jeunes. Les résidents du Québec peuvent adresser leurs textos au 1-855-957-5353. Le service de messagerie 45645 de Parlons Suicide Canada fonctionne de 16 h à minuit HNE (les frais de messagerie usuels peuvent s’appliquer).