Vingt ans d’existence pour le programme canadien des codes abrégés communs

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Que ce soit en raison de l’immensité du territoire qu’ils habitent ou de leur nature chaleureuse, les Canadiens ont toujours cherché des moyens de se rapprocher les uns des autres malgré la distance — peu importe leur fournisseur de services sans fil. Ce désir d’entretenir les liens entre eux a été un puissant catalyseur d’innovation technologique. Faut-il le rappeler, c’est au Canada qu’a été inventé le BlackBerry, l’appareil à l’origine de la révolution de la messagerie texte qu’on a connue à la fin des années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Les Canadiens ont également été parmi les premiers à adopter Facebook.

Il n’est donc pas surprenant que les fournisseurs de services canadiens aient été parmi les précurseurs de la messagerie texte en 1992. À l’époque, il fallait être abonné au même fournisseur pour pouvoir communiquer par messages texte ou textos. Il a fallu attendre jusqu’en avril 2002 pour que les obstacles à l’interopérabilité entre fournisseurs soient abolis. Depuis, l’appétit des Canadiens pour la messagerie texte ne s’est pas démentie et ils s’en servent pour communiquer entre eux et avec d’autres catégories de destinataires, un volet qui est pris en charge aujourd’hui par la messagerie par numéros abrégés communs.

En juillet, la messagerie par numéros abrégés communs a célébré son 20 e  anniversaire d’existence au Canada. Son lancement a été un moment charnière pour les entreprises canadiennes et étrangères qui souhaitaient communiquer avec les consommateurs canadiens. Les entreprises, les organisations et les particuliers disposaient enfin d’un système standardisé pour envoyer et recevoir des messages texte au moyen de numéros à cinq ou six chiffres, faciles à mémoriser. Le nouveau service de messagerie venait de démocratiser le marketing mobile et ouvrait la voie à un monde de nouvelles possibilités.

Selon des données récentes publiées par Mobile Ecosystem Forum (MEF), 64 % des Canadiens communiquent par texto avec leurs amis et les membres de leur famille, ce qui nous vaut la première place parmi les 13 pays de l’étude. Toujours selon MEF, 35 % des Canadiens préféreraient ce mode pour communiquer avec les entreprises, ce qui les place au deuxième rang de l’étude.

De nos jours, les organisations multiplient les façons d’utiliser les numéros abrégés communs pour communiquer avec leur public cible. Pour preuve, le nombre de numéros abrégés actifs sur le marché canadien a progressé de 300 % depuis 2008. Voici quelques exemples d’organisations qui utilisent ce moyen de communication :

  • Les commerces de détail et les restaurants s’en servent pour suivre les commandes et les livraisons.
  • Les entreprises de toute taille l’utilisent pour prendre des rendez-vous, recueillir les commentaires des clients et assurer du soutien technique.
  • Tous les ordres de gouvernement s’en servent pour transmettre des informations urgentes et des avis de santé public, et pour faciliter l’accès des citoyens à d’autres services.
  • Les organismes de bienfaisance ont également emboîté le pas pour offrir aux Canadiens un moyen rapide et pratique pour soutenir les causes qui leur tiennent à cœur grâce à la Fondation des dons sans fil du Canada.

Dans le courant de l’année, les fournisseurs canadiens de services sans fil participeront au lancement d’une nouveau service national d’aide pour les personnes en détresse émotionnelle ou en situation de crise suicidaire. Le numéro 988 sera attribué au nouveau service ainsi qu’à une ligne d’aide. Le nouveau service permettra aux Canadiens qui en ont besoin d’obtenir un soutien précieux, même s’ils sont dans l’impossibilité de téléphoner en toute sécurité.

Ainsi, vingt ans après son lancement au Canada, la messagerie par numéros abrégés communs demeure un lien essentiel entre les entreprises et les organisations canadiennes et leurs clients et partisans, malgré l’évolution que connaît l’écosystème de messagerie. Une chose est certaine, les numéros abrégés communs ne sont pas près de disparaître!

* D’ici le lancement des services 9-8-8 en novembre, il sera toujours possible d’obtenir du soutien psychologique et de prévention du suicide. À l’heure actuelle, les Canadiens qui vivent des troubles de santé mentale peuvent obtenir de l’aide auprès de Parlons Suicide Canada en composant le numéro sans frais 1-833-456-4566. Les résidents du Québec peuvent aussi composer le 1-866-APPELLE (1-866-277-3553). Il y a également du soutien offert par messagerie texte au 741741 pour les adultes et au 686868 pour les jeunes. Les résidents du Québec peuvent adresser leurs textos au 1-855-957-5353. Le service de messagerie 45645 de Parlons Suicide Canada fonctionne de 16 h à minuit HNE (les frais de messagerie usuels peuvent s’appliquer).